A l'heure où vous lirez ce billet, je serai déjà en train de travailler. Pourtant, au moment où je l'écris (c'est à dire la veille) je commence à être touchée par un mal que je connaissais à l'époque où j'étais à l'école: le stress de la rentrée.
C'est dans ces moments là que tu te dis que finalement être à la maison c'est vraiment trop bien, que tu n'en as pas assez profité, que c'est passé trop vite.
Tu te demandes aussi comment tu vas t'habiller, si tes cheveux vont t'obéir, si tu n'auras pas de boutons demain matin au réveil, quelle couleur de vernis serait la mieux, si tes chaussures ne te feront pas trop souffrir.
Tu prépares tes affaires la veille, ce qui n'arrive jamais, tu achètes un goûter, tu mets ton mug dans ton sac et tes sachets de thé.
Cette nuit, je sais que je n'arriverai pas à m'endormir facilement, entre excitation et angoisse et que je ferai des cauchemars. Je vérifierai 100 fois que mon réveil est bien enclenché.
Demain matin c'est avec une boule au ventre que je partirai. Cette boule ne me quittera pas durant tout le trajet et sera encore plus forte quand je me présenterai à l'accueil.
Les premières heures je me dirais que je n'y arriverai jamais et je rentrerai chez moi épuisée.
Ces ressentis je les ai vécu à chaque rentrée scolaire, lorsque je suis entrée à la fac, à chaque changement de job, pourtant ce sont toujours les mêmes. Les années passent mais le stress de la rentrée reste!