Encore Badinter.
Les commmentaires de La lettre de ménage d'Artaud (voir mon post du 27) ont montré une rare incompréhension.Mais peut-être le sujet fait-il peur. Vouloir la ouer a contration en disant qu'il s'agit d'une lettre d'amour est même quelque peu méprisant.Si Artaud avait voulu écrire une lettre d'aour, il l'aurait fait.Il ne s'agit pas de ça! Certainement pas! Le problème du harcèlement avait pourtant été bien décrit par Hirigoyen et Naouri a fait un bon travail: Mémé la mokette les cite.'J' y ajoute Elisabeth Badinter qui semble gêner autant que les deux autres. Mais le réel fait mal et l'on voit le retrouenemetn du sentiment, si chrétien, jouer à plein dans ces commentaires pourtant venu de gens peu soupçonnables de bêtise ou d'indifférence.
Progressif et rampant.
Que se passe t-il donc? On veut absolument s'accrocher au couple, à l'apparence, au statut quo? Ca peut aller quand le conflit fondateur est bien vécu et que le respect existe.Mais dès que la familiarité abolit la distance entre les êtres, quand le fusionnel devient maladif, c'est terrible. Insidieux. C'est progressif et rampant. Le couple finit trop souvent par un laisser-aller à deux, nuisible aux enfants: "on se gêne pas entre soi"...bref, on considère qu'il est normal d'être poli avec des gens, des étranger, son patron, le voisin...mais on pense qu'on paut infliger n'importe quoi à celui ou celel qu'on est cesné aimer.dès lors, il n'y a pas, il n'y a plus d'amour.Et même, il est probable qu'il n'y en jamais eu. Sinon de façade au réveillon obligatoire chez les beaux-parents... Ce genre de représentations, on sait ce que c'est... Et l'on peut prédire souvent la suite!
Névrose.
Bien sûr, la victime y est pour quelque chose.comme beaucoupd'autres, 'ai recommencé, quitant une perverse harcelante à scène pour une autre. j'ai même failli aller avec une troisième. Cela vient, comme toujours d'histoire personnelle, d'enfance, etc.c'est névrotique au sens propre: ça ne marche pas, on recommence...Comeles oisaux qui ne voient pas la vitre de sécurité qui les fracasse et qui recommencent à foncer dedans... Cerrains collectionnent ainsi ce genre d'échec et devienne serpillièresquement détruit, aveulis, avilis, sans espoir... Alcool et dépression sont bien trop souvent au rendez-vous. Avec l'opprobre sociale et le triomphe du harceleur... C'était le but de la manoeuvre, pas forcément avoué, mais réel: détruire!
Marines US.
Sauf qu'à la troisième fois,j 'avais suivi une thrapie de groupe. e savais donc réagir à une scène en public. Comme en privé. C'est un peu come l'entraînement des marines ou des gens des serices de réclamation: on apprend à se blinder sus l'inure, à se réciter mentalement les tables de multiplications ou un poème. Puis, quand las mots deviennent infâmes, on chante. Par exemple
"Tagadagada veux-tu,
Souffler dans ma trompette
Tagadagada veux-tu,
Souffler dans l'trou d'mon cul"
Ou toute autre chanson grossière (ou pas, mais ça a un impact réjouissant), voire La Marseillaise, debout, tête nue.effet garanti.MAis pour y parvenir, il faut avoir pris ladistance et c'est avec des psy, en groupe qu'on peut se rouvrir au monde. L'adversaire, l'ENNEMI, le tueur ou la tueuse (eh oui, les scènes, le harcèlement, usant our après our, peuvent conduire au suicide) est décontenancé.au pire, et si c'est en public, il est violent devant témoins...J 'ai vu ça dans un restaurant. J'en parle dans mon livre, Rhétorique de la scène de ménage. Il faut SAUVER SA PEAU! La mort est là! Plus proche qu'on VEUT le croire.c'est come la vraie misère, cele qui pue la pisse, la merde, le vomi, absolument pas comparable avec une "misère morale" qui ne touche pas aussi vite, aussi racicalemetn, aussi dangereusement l'être dans sa profondeur. Le harcèlement, la scène puent la MORT! C'est ignoble.
Pas de sexe.
Quand c'est fini, on peut pardonner.Ou essayer. Mais en a t-on le droit? La persécution est touours politique et telle personne perverse qui, par exemple, détruit un tableau peint par le conjoint ou brûle, comme ce fut mon cas, un manuscrit, on voit de quelle politique il s'agit. Peut-on la pardonner? A l'amour bafoué répond le sens civique. Il serait bon de s'en souvenir et de ne pas traiter àla légère ni cette lettre d'Artaud ni les travaux de Badinter qui, pourtant, ne fait qu'effleurer le sujet dans des ouvrages plus généraux. Il est bon qu'il y ait ici le témoignage d'une femme et d'un homme. La perversité n'a pas de sexe mais peut aussi s'en servir, du sexe. Pour tuer. Il y a plus cocasse dans les pratiques méchantes: acheter des vêtements trop petits à quelu'un qui souffre d'embonpoit, les offrir avec le sourire: c'est un grand classique... On ne se plaint pas d'un cadeau reçu, tout le monde peut se tromper...
Refus du victimat!
Je n'ai pas parlé des enfants.Mais ils deviennent facilement enjeux, manipulés souvent, amochés toujours...Alors, de grâce, respectez-nous, nous autres les Bertrand Cantat d'avant le meurtre... Et ne nous infligez pas vos "bons sentimlents" pépères et planplan.On a suvécu à l'enferet, si l'on a réussi à panser quelques-unes des blessures (on ne guérit JAMAIS) on sait ce qu'est l'amour et l'on en redevient capable... En sachant qu'il ne eput pas s'exprimer par une lettre compe celle d'Artaud! Respectez-nous, merde, nous autres qui avons combattu (comme en 14. Chantons La Marseillaise!) qui refusons de nous plaindre comme de nous isntaller dans le victimat. Mémé la Mokette dit des choses précieuses... Tenons-en compte!