de Pierre Lucas
On l'appelle Belzébuth, Astaroth, Satan ou Démon. Pour les uns, c'est le Diable, pour d'autres, le Malin. Beaucoup le craignent encore, mais certains et certaines lui ont voué un culte pervers.
Pour les « satanistes », un petit clan de fanatiques franco-britannique, les dévotions rendues au Maître diabolique sont assez particulières, car celui-ci exige non seulement des sacrifices charnels d'une totale impudeur, mais encore des holocaustes sanglants.
C'est à la suite de la découverte, à Paris, d'une lady anglaise, violée à mort, que le commissaire Griffon et son petit « commando » vont, avec la collaboration d'un superintendant de Scotland Yard plus britannique que nature, entreprendre une poursuite qui les mènera du Londres de l'aristocratie à celui des bas-fonds.
Dans ces conditions, ce serait bien le diable si Sophie Leclerc, Lionel Savary et Gribovitch, menés d'un train d'enfer par le commissaire Griffon et le superintendant Morrow, ne mettaient hors d'état de nuire, après une poursuite endiablée, leur démoniaque adversaire.
Éditions GÉRARD DE VILLIERS