Plus j'écoute et lis les informations et moins je regrette d'être revenu chez moi avec un jour d'avance. J'étais sur la A13 hier soir, et le marquage au sol était par endroits entièrement recouvert par l'eau (il faut dire qu'il est souvent passablement effacé...). J'avais prévu de revenir dimanche mais je me suis ravisé avec l'alerte météo. Et comme je venais de Charente-Maritime, et que j'avais contourné la tempête sur la côte via Angoulême, puis Poitiers et Le Mans, trois jours auparavant, j'ai le sentiment d'être passé à travers de sacrés aléas climatiques.
Plus les nouvelles tombent, plus le bilan s'alourdit. On frise la cinquantaine de morts, et certains, avec l'effet des marées, parlent de mini-tsunamis sur les côtes. Même en 99, on en n'était pas arrivé jusque là.
Une fois encore de nombreux Français sont privés d'électricité à la suite de dégâts matériels importants. Je me dis parfois que de petites unités de production autonomes seraient certainement moins vulnérables qu'un très grand réseau de distribution. Certes, cette tempête est un épiphénomène, mais d'autres formes d'intempéries peuvent frapper notre pays...