Dans le train (et oui, encore et toujours lui !), il y a des gens qui lisent Public et d'autres Marianne ; il y a ceux qui ne lâchent pas leur Voici et ceux qui, après en avoir parcouru chaque ligne, abandonne leur Canard Enchaîné, espérant que quelqu'un tombera dessus et sentira monter en lui un irrépressible désir d'information pas bidon…
Vous l'aurez compris, il y a Robert et puis des poufs qui ne s'intéressent qu'à leur utérus et aux malheurs de Brit-brit !
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Pour sortir ses lecteurs aimés de l'ornière culturelle, Robert leur a concocté une petite liste des choses à lire (sur papier) et de trucs à regarder (sur le net, parce que Robert n'a pas le temps de se poser devant la TV).
A lire, pour se détendre intelligemment et se cultiver de façon optimale.
GQ. Pour les femmes comme pour les hommes. Les premières parce que ça vous aidera à comprendre ce qui peut se passer dans la tête d'un homme un peu prêt bien ; les seconds parce que ça vous aidera à en devenir un, d'homme bien.
Robert adore les articles sur les voitures, les interviews de Beigbeder (surtout celles de Bayrou et de Jacques Attali ) et la partie Salon.
Citizen K. Encore mieux que GQ. C'est LE magazine qui devrait être remboursé par la SECU, et vu son prix, ce serait cadeau. Et oui ! 1€, c'est tout ce qu'il vous en coutera pour avoir entre les mains un condensé de culture, de mode, de design et de people ultra select qui fera de vous un être supérieur par la seule puissance de la rareté des choses qui peuplent votre encéphale. Citizen K fait une sélection culturelle que Robert n'a jamais réussi à trouver ailleurs. Rapport qualité/prix imbattable.
Robert ne loupe jamais une sortie du Citizen K depuis qu'il l'a découvert à l'occasion d'un stage dément dans un super studio de création. Lecture obligatoire pour toutes filles se prétendant fashionista, modeuse ou autre chose du même genre…
Photo. Dans une veine aussi graphique que le Citizen K mais beaucoup plus artistique. Pour savoir comme le monde peut être méchamment beau et ultra tendance ou, au contraire, si magnifiquement atroce, comme cette photo, splendide, d'un enfant noir, portant à bout de bras un tibia arraché et y plantant une dent. Photo, ça vous plante les deux yeux dans toute l'étendue chromatique de la réalité.
Marianne. La version papier, parce que Robert n'aime pas du tout la version en ligne. On a beau critiquer tout ce qu'on veut sur cet hebdo, il n'est pas conventionnel et, quoi qu'en dise certains, il raconte beaucoup de choses intéressantes et avant tout le monde. Soit tout ce que Robert aime !
Le Canard Enchaîné. Besoin d'aucun commentaire au sujet de ce journal. On le lit et on ne se demande pas pourquoi on doit le faire ! Si on ne veut pas être de ces français qu'on prend pour des cons (parce que c'est le mot, et encore, c'est un euphémisme) et qui sont heureux de l'être, on ouvre le Canard. Les pages sans pubs, c'est minimum une fois par mois.
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Enfin, dans les choses que Robert qualifiera de subtilement futile, des magazines purement détente mais qui ne vous abrutirons pas pour autant.
WAD. Certes il représente un budget, mais comme il sort 4 fois par an, entre ça et un paquet de clopes, le choix est assez vite fait. Des séries mode ultra fresh, une grosse dose de culture street, des artistes et des designers hype, et parce que ça ne fait jamais de mal de bosser son anglais, des articles bilingues.
Cosmopolitan : Parce que Robert aime bien lire des articles drôles et bien écrits, sur des sujets certes pas vitaux à la bonne marche du monde, mais essentiels à la survie de son cerveau surchauffé par des semaines interminables.
Grazia : Comme pour la GQ, Robert est accro depuis le premier numéro. Une campagne de lancement plutôt réussie, un bon mélange de culture, de politico-social, une pointe de people (mais jamais traitée par le petit bout de la lorgnette) et des séries mode So Lovely ! On lui aurait dit, il y a de ça 5 mois, qu'il mettrait 1,50 € chaque semaine dans un magazine, Robert rigolait comme un bossu. Maintenant, il ne voit pas bien comment il pourrait s'en passer. Surtout depuis qu'il s'est rendu compte que, l'air de rien, les journalistes de Grazia distribuait des tacles bien sentis, et pas qu'aux beautiful people.
Et puis Glamour : pour les séries moooooooooooode ! Oui ! Juste pour ça et leurs micros-trottoirs ! Robert adooooooooooore !!!!
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D'ailleurs, il vous laisse. Il file sous la douche puis fonce acheter le Grazia de la semaine.