Le saviez-vous ? L'industrie de la viande constitue l'un des principaux facteurs du réchauffement climatique. En 2006, un rapport de l'ONU publié par la FAO (Food and Agriculture Organization) estimait en effet que celle-ci produisait 18 % des gaz à effet de serre émis à la surface de notre planète, soit davantage que l'ensemble des transports (14 %), et à peine moins que les centrales énergétiques (21 %).
Le rapport revenait également sur les autres impacts générés par cette activité, notamment l'utilisation de pesticides et la consommation d'eau. Et une étude du Worldwatch Institute sortie fin 2009 enfonce le clou, évaluant l'impact à 51 % des émissions de GES en intégrant toutes les impacts indirects.
Or cette problématique rencontre les préoccupations des consommateurs, qui sont de plus en plus nombreux à vouloir « verdir » leur alimentation, comme en témoigne la hausse de 25 % des ventes de produits bio en 2008. Principal motif invoqué (dans 94 % des cas), la volonté de préserver sa santé. Mais des structures de production qui ne sont pas adaptées, puisque la France doit importer 30% de sa consommation.
Quand l'intérêt des individus rejoint celui de la planète, il serait dommage de ne pas agir. Car l'alimentation est un sujet qui parle à chacun, et permet d'élargir ensuite aux principales thématiques du développement durable, qu'il s'agisse d'énergie, de transports, de déchets... Bref, un levier idéal en matière de conseil en développement durable.