Réalisé par Martin Scorsese
Avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben
Kingsley, plus
Interdit aux moins de 12 ans
Long-métrage américain. Genre : Thriller
Durée : 2h17 min Année de production : 2008
Distributeur : Paramount Pictures France
RESUME:
En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels.
L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu.
Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ?
Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?
MON AVIS:
Une fois de plus j'ai été déçu par ce réalisateur qui, décidément, n'excelle que dans la violence.
C'est un style de réalisation que l'on peut goûter si l'on aime ces univers où rien de bon ne semble ressortir.
J'aurais tendance à ranger Martin Scosese dans le même genre de cinéma que Quentin Tarentino que je n'apprécie pas beaucoup non plus.
Le scénario est brouillon, confus.
Le rythme comme le contenu sont agressifs, d'une extrème violence dont ce genre de cinéma s'ingénie à vouloir nous habituer .
Les images sont sombres comme cette histoire où l'on ne voit pas bien où le réalisateur veut en venir sinon à brouiller les cartes du spectateur qui sera de toutes façons surpris pas la fin.
Un univers de folie qui ne laisse pas beaucoup d'espoir en l'avenir et en ses personnages tous plus déments les uns que les autres.
Il n'est pas ici question d'un quelconque suspens (comme le pitch semble nous faire croire) mais d'une fausse route dans laquelle Martin Scorsese et ses interprètes nous entrainent malgré nous.
En définitive un film violent de plus, inutile, dont le seul motif semble être: "en réalité les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent et vous serez piégé".
Un tas d'artifices et d'esbrouffes de mise en scène pour bien peu en définitive.
On ne peut que fuir un tel produit commercial aussi abrutissant que ce Shutter Island.
À éviter, sans aucun intérêt.