Il semblerait que le bégaiement possède une origine génétique et non psychologique, comme on serait tenté de le penser. En effet, la revue scientifique New England Journal of Medecine a publié la semaine dernière les résultats d’une étude menée par une équipe américaine dirigée par Dennis Drayna des instituts nationaux de la santé à Bethesda, dans le Maryland (ici). Ceux-ci mettent en évidence des mutations sur trois gènes du chromosome 12 chez 5 à 10% des sujets souffrant de bégaiement. Une piste intéressante, mais qui reste à préciser étant donné le faible pourcentage.