Le travail dominical ne s'est pas encore généralisé dans le monde du commerce et de la grande distribution. Six mois et demi après la promulgation de la loi du 10 août 2009, qui élargit les possibilités de dérogations au repos du dimanche, le nombre d'employeurs cherchant à tirer partie de ces nouvelles dispositions reste limité.(Source : Le Monde)
Le même article constate qu'en dépit des luttes, le travail dominical progresse lentement mais surement.
La loi Maillé symbolise une politique qui n'a d'autres valeurs que celles du fric, du profit, de la marchandisation à outrance... où l'accomplissement individuel passe par la consommation !
Une civilisation, mot cher à notre bling bling omniprésident, où le travail bénévole, les loisirs entre proches et les activités non marchandes sont méprisés. Il faut consommer tous les jours !
La publicité commerciale est partout. Elle occupe l'espace public, nous incitant à consommer plus, toujours plus ! Par contre, combien de panneaux sont réservés à l'affichage associatif ou politique ? Très très peu. A titre d'exemple, on en compte à peine une dizaine pour près de 200.000 habitants dans le 18ème arrondissement de Paris.
Priorité au fric et à la consommation ! Le vivre ensemble, l'associatif, le civisme, le débat public, la démocratie sont relégués au 2d rang... D'ailleurs, aucune disposition des articles du code du travail modifiés par la loi précitée n'interdit le travail dominical un jour d'élection... Il ne faudrait surtout pas que l'exercice démocratique soit préjudiciable à la "liberté" du commerce !
Entre Jules Joffrin et Simplon, de retour d'un "tractage" au marché, régionales obligent, la rue Eugène Sue ne laisse pas indifférent. Plus que le nom de l'auteur qu'elle porte, c'est surtout les boutiques et commerces définitivement fermés qui retiennent l'attention.