La cour a en effet confirmé la condamnation à 18 mois d’assignation à résidence alors que dans quelques mois auront lieu les premières élections depuis 20 ans. Les avocats d’Aung San Suu Kyi avaient pourtant soulevé de nombreux arguments constitutionnels pour casser la condamnation mais la Cour les a tous rejetés en bloc.
Il leur reste désormais un dernier espoir avec une procédure en appel devant la plus haute juridiction financière du pays. Celui-ci prendra du temps, trop de temps pour que l’opposante puisse se présenter aux élections.
Les soutiens d’Aung San Suu Kyi ont accusé le coup après la décision : « Nous ignorons pourquoi le recours a été rejeté » a commenté Nyan Win, un des avocats de l’opposante et porte parole de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie.
L’ambassadeur de France, présent à l’audience, a condamner le jugement en affirmant que l’opposante « devait être libérée immédiatement ». Une condition pour que les prochaines élections puissent enfin sceller la réconciliation nationale et tourner la page d’une dictature qui a plongé le pays dans la terreur et la misère.
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