Je rêve d'un rêve sans fin qui serait devenu réalité. Les abeilles sont pressées de rentrer à la maison.
Un peu plus et tu me laissais bouche-bée. Personne dans ces bas-fonds n'a vraiment raison.
Un jour tu grandiras tu comprendras. Un jour je me rapetisserai, j'oublierai.
Cours-moi après, vite ouvre-moi le sas. Tout un monde s'est écroulé.
La terre n'est pas à toi, elle n'est à personne. N'emprisonne pas l'eau. Ne cadenasse pas le feu.
Je vais sur les chemins, sans bagage, sans passé, je ne vois que le bout de mon nez.
Je ne laisse pas de trace, je marche en silence, chantant furieusement ma joie de vivre.
J'embrasse la fille, je scrute le ciel, mon heure n'est pas venue. Je crie mon coeur et mange les étoiles.
La mer n'a jamais été mienne, je ne fais que l'emprunter, je suis un errant sédentaire.
Il la trouvait belle comme le jour, il le lui disait, c'était un instant de gloire, un instant où tous les feux de paille s'allumaient.
Inspiré par une interview de tony gatlif sur france culture