Magazine High tech

[Test] Dante’s Inferno

Publié le 27 février 2010 par Rlx

Dante’s Inferno : voilà bien un jeu de plus qui s’inscrit sur la liste (de plus en plus longue) des jeux sous estimé et trop vite catalogué. Sous ses airs d’erstaz de Beat’em all, Visceral Game nous livre ici une copie d’excellente facture qui n’a vraiment pas à rougir (sauf de sang)

Sur la réalisation, les développeurs ont mis les moyens de leurs ambitions. Le jeu est vraiment sublime affichant des textures d’excellente qualité peignant à merveille les enfers et le tout sans le moindre aliasing et en affichant un 60 FPS constant très confortable. Les jeux de cette qualité se comptent sur les doigts d’une main de lépreux, surtout sur PS3 ou l’anti-aliasing est souvent aux abonnés abscent. La bande son est aussi de très bonne facture. Les thèmes musicaux ne marquent pas mais ce n’est pas le but pour l’ambiance recherchée. Ici, les chants religieux et les cris des damnées seront vos seules mélodies. La spatialisation est un peu moins poussées que pour Dead Space, mais si vous disposez d’un ensemble 5.1, vous sentirez les hurlement de douleurs vous entourer de toute part. Le punch des coups est correct pour la faux et vraiment très bon pour la croix. C’est d’ailleurs avec cette dernière que vous aurez le plus grand sentiment de puissance aussi bien par la force du son, que le ralenti et les effet lumineux. A la faux vous être une machine à débiter, à la croix vous devenez un croisé invincible capable de retourner les enfers.

Sur le design du jeu en lui même, les développeurs savent souffler aussi bien le brulant que le glacial. Du coté glacial, on y trouve avant tout un héros tout droit sorti de dessous un vieux carton d’une pauvre ruelle pourrie. Autant les animations et les passes d’armes de Dante sont classieuses et dignes de ce genre de jeu. Autant les cinématiques utilisant le moteur du jeu sont consternantes. En plan rapproché, on voit bien que Dante dispose d’un modèle géométrique assez pauvre. Pire, son (in)expression faciale ne dépasse pas le stade du veau mort. Je ne parle même du doublage affigeant et sans conviction qui vient finir d’enfoncer le clou. Heureusement que les cinématiques de toute beauté en images précalculées viennent redorer la stature de ce dernier. En dehors de ceci, les environnements sont vraiment étroits. Les arènes ne sont jamais bien grandes et contrairement à ce que peuvent raconter les journalistes, ce qui gêne c’est pas vraiment de suivre des couloirs (propre à tous les jeux de ce type) mais plutot de les traverser en largeur en une esquive. La conséquence principale, c’est que Dante’s Inferno ressemble vraiment à un circuit touristique. C’est d’autant plus vrai que les arrêts pour les vues panoramiques et les points d’intérêt sont légions. Et c’est là que le brulant dispensé par les développeurs prend le relais pour notre plus grand plaisir.

[Test] Dante’s Inferno

il faut reconnaitre que le travail de fond est simplement impressionnant. Les gens de chez Visceral Games sont très certainement recruté en asil psychatrique pour pouvoir pondre ce genre de rendu. Non seulement, l’imaginatif et la vision artistique est très réussie mais aussi elle arrive à se renouveler entièrement sur chaque cercle. Je ne compte même plus le nombre d’abomination gerbant indifféremment du sang, des membres et d’autre trucs moins catholique. Que les chochottes se plaignant du gore remballent leur émotivité (ou leur mauvaise foi). Les différent finish de Dante ne sont pas plus violent qu’un God of War. Les bébés avec leur lames ne sont aussi flippant que ceux de Doom3, et surtout l’univers n’est pas aussi torturé que celui d’un Clive Barker’s Jericho. Le bestiaire n’est pas en reste avec des démons et serviteurs à l’image de la déco ambiante. Mais là aussi on n’atteind pas le malsaint et le suintant de Clive Barker’s Jericho ou même d’un Dead Space. Il en résulte au final, un univers parfaitement cohérent, dispensant les différentes souffrances de chaque cercle avec beaucoup d’audace et de créativité mais sans jamais en faire trop. La balade n’est est que d’autant plus agréable.

Sur le gameplay, Dante’s Inferno respecte très bien le cahier des charges. Même si elle peut gêner parfois la visibilité dans certains cas exceptionnels, la vue en caméra fixe est le meilleur choix pour ce type de jeu.  Celle de DI présentent donc les mêmes défauts/inconvénients que les autres jeux ayant adopté ce type de représentation. L’avantage c’est qu’elle permet souvent de mettre en valeur les décors par des choix d’angle de vue pertinant et impressionnant. Dante a aussi décidé d’adopter l’esquive avec le stick droit ce qui est à mon avis le plus confortable, mais là ca dépend vraiment de la façon de jouer de chacun. En évitant de repositionner constamment la caméra et étant guidé par l’angle de celle ci, on peut donc mieux se concentrer sur l’action et disposer de tous les boutons du pad pour arriver à nos fins. Niveau arsenal, Les combos à la faux à la croix sont nombreux respectant les canons du genre. Mention spéciale pour la croix dont l’originalité des enchainements n’égale que leur puissance. Le seul défaut de gameplay à mon sens vient d’un petit défaut d’équilibrage au niveau de la voie sacrée. La puissance du coté lumineux est vraiment renversante. Conjuguées aux bonnes reliques et pouvoirs, Dante est quasiment immortel pouvant même se payer le luxe de se passer des fontaines de vie même en mode difficile. On nottera aussi une trop grande simplicité des énigmes qui se résolvent en générale dans une même pièce là ou les autres vous font souvent faire des aller-retour entre plusieurs salles. Avantage ou inconvénient, la par contre c’est suivant le gout de chacun.

[Test] Dante’s Inferno

Bilan : Au final, Dante’s inferno est un excellent jeu entièrement porté par son ambiance sonore et surtout visuelle de très grande qualité. Il va sans dire que quiconque n’adhère pas a cette représentation des enfers passera forcément un peu à coté du jeu. Car dépouillé de sa parrure et de sa visite contemplative des enfers, il ne reste au final qu’un simple mais très bon beat’em all appliquant à la lettre tous les codes standards en vigueurs. C’est tout ce qu’il y a de plus classique, mais c’est aussi tout ce qu’il y a de plus plaisant, et surtout c’est tout ce que l’on en attend. Amateurs de Beat’em all, il est temps d’aller purger les enfers.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Rlx 44 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog