Art’C enfin en France
Après avoir tenu l’une des boutiques les plus branchées de Tel-Aviv, "Art’C Ifrach House of Style", le créateur Art’C a décidé de s’installer à Paris. Dans l'"appartment store" où il reçoit, place de Breteuil, c’est une plongée délicieuse dans un univers animé, chatoyant, fait de looks inédits, extravertis, et ultra-créatifs.
Art'C L’œil est amusé, pétillant. Art’C visualise, marche à l’instinct et réalise, en un tour de main, une tenue que lui a inspiré une matière. C’est un don. Le point de départ: réinventer les classiques, redonner vie aux tissus chinés - des Gucci, Oscar de La Renta ou encore Emilio Pucci - et détourner des pièces vintage. On est loin des saisons et des tendances, les codes sont brouillés, seule reste son intuition. C’est avec les corps de ballet, intégrés dans sa jeunesse, qu’il a découvert ce goût pour la magie, les étoiles et l’extraordinaire. Sans détour, Art’C assume le bling-bling de certaines pièces, les matières "baroque" ou encore les tenues "hollywoodiennes", l’effet déguisement en moins.
En effet, rien de grotesque ou d’emprunté dans ses créations, seulement la sensation d’arborer une allure unique. Là, le célèbre tweed Chanel revu et corrigé en manteau "clochette" qui annoncerait presque le printemps, ici, les ors revisités d’un tissu Yves Saint Laurent pour donner naissance à un manteau-robe digne de Shéhérazade. Ailleurs, détourné ce tapis persan, une "trouvaille", qui sous le ciseau s’est transformé en un manteau coupe droite aux lignes impeccables. C’est aussi ça la mode d’Art’C, du fun et de l’audace, des idées délicieusement irrévérencieuses. Commercialement, il "démarre" à Paris. C’est la première collection qu’il présente, à l’occasion de la Fashion Week. L’idée à terme, intégrer les grands magasins, les espaces vintage haut de gamme. En attendant, il reçoit acheteurs et clientes sur rendez-vous. |