Les élections régionales ne semblent pas exciter l’intérêt de nos concitoyens. A qui la faute ?
D’abord les enjeux sont très mal expliqués : des scrutins locaux ne peuvent pas être des revanches ou des contre-pouvoirs, le dire est mentir. Ensuite les échelons décisionnels locaux sont tellement éclatés et nombreux que le citoyen s’y égare et ne sait plus trop bien attribuer quoi et à qui. La critique à cet égard a été largement étalée mais avec un tel concert dissonant, chacun défendant son pré-carré, que là encore il est logique de s’y perdre.
Enfin la campagne qui se déroule sous nos yeux, est affligeante pour ne pas dire dégradante : Soumaré, Georges Frêche auxquels Vincent Peillon oppose Madelin et Devedjian en 1965 … etc. Il y a de quoi dégoûter le citoyen le mieux intentionné. Une véritable bérézina prévisible au plan de la citoyenneté et c’est dommage.
Le débat de « caniveau » selon les termes de Laurent Fabius.