Ségolène Royal ferait bien de se taire par moment. Surtout lorsqu'elle prend la défense de BHL. Je lis ainsi dans le quotidien de réference.
J'observe l'incroyable chasse à l'homme déclenchée contre lui pour une obscure histoire d'auteur sous pseudonyme qui l'aurait prétendument piégé. Et je trouve que le débat intellectuel tombe vraiment, en la circonstance, sous le niveau zéro (le journal Libération n'a-t-il pas été contraint de fermer tous ses forums de discussion "accrochés" aux articles de et sur Bernard-Henri Lévy, tant ils étaient envahis de commentaires antisémites ?).
Le journal Libération n'a pas fermé les commentaires des articles suite à des dérives antisémites, mais il les a fermés par avance en publiant le premier article sur la question Botul et en rappelant que BHL était actionnaire du journal, membre du comité de surveillance. Comme lorsque cela se produit pour les articles sur toute personne ayant part à l'actionnariat ou à la direction de ce journal, il n'y a eu aucun commentaire à aucun moment. C'est déjà arrivé lorsque Laurent Mouchard (alias Joffrin) donnait son point de vue sur les conflits sociaux dans son journal ou tentait un triple-salto arrière afin de se justifier au sujet de ses propos nettement diffamatoires concernant l'épicerie de Tarnac. Le niveau zéro est atteint quand on ne vérifie pas ses informations et que l'on colporte des versions dites officielles. Les propos antisémites abondent dans les réactions sous d'autres articles de Libération, mais cela ne semble absoument pas gêner la direction et le conseil de surveillance. C'est même l'un des journaux en ligne où l'on trouve le plus de textes racistes en commentaire (je veux bien avouer que le Fig ou Marianne ou le Nouvel Obs ne sont pas mal placés non plus dans ce cas), et personne n'y trouve rien à redire puisque l'on ne fait pas référence à BHL dans l'article. Il serait aussi peut-être un peu temps que Libé balaie devant son pas de porte et ne fasse pas croire à des choses infondées afin de servir son actionnaire.