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Une cousine désobéissante d’Ève : Pandore. Mais bon,...

Publié le 27 février 2010 par Mmepastel

Une cousine désobéissante d’Ève : Pandore.

Mais bon, faut dire aussi, avec tous ces interdits énervants…

C’est Zeus cette fois, qui ordonne la création de Pandore pour se venger de Prométhée. Tous les dieux agréés se penchèrent sur le berceau et la rendirent belle, habile de ses mains, douée pour la musique, talentueuse pour mentir ou persuader, curieuse et jalouse. Pandore fut mariée à Èpiméthée selon les voeux de Zeus, le frère de Prométhée, et elle arriva avec une boîte et l’interdiction formelle de l’ouvrir (la boîte). Évidemment, femme (curieuse) qu’elle était, elle ne tînt pas trois jours : elle ouvrit la boîte et libéra tous les maux de l’humanité : la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion.

Consternée, elle se précipita pour refermée la boîte, et seule l’Espérance y resta enfermée. Pour ceux et celles qui tiquent : “mais enfin, l’espérance, ce n’est pas un mal !”, hé bien, vous avez raison. Apparemment, dans le texte initial (L’Iliade), le terme exact signifierait davantage “attente”, “crainte irraisonnée” qu‘“espoir”. Ce qui veut dire que souffrir de l’attente de ces maux, les redouter, serait pire que les maux eux-mêmes. Bref, Pandore a au moins épargné l’humanité de l’attente anxieuse…

Peinture de Waterhouse, chanson des Cocteau Twins, toutes deux intitulées : Pandora.


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