(actualité)
L'UMP avait lancé la polémique. Incapable de se faire entendre, elle avait déniché un argument de "poids" : la tête de liste PS Soumaré était un multi-condamné. Ça s'appelle un coup bas. Cela fait aussi parti du débat public.
Mais il n'y a pas de coups bas qui tiennent, qui ne soient fondés. Or les allégations à l'endroit du candidat PS sont largement infondées. Il n'est pas plus condamné que nombre de nos élus parmi les plus illustres. Devant l'absence de professionnalisme de l'UMP, se vautrant dans des attaques personnelles qui plus est fausses, le PS se sortait grandi de cette polémique.
Mais voilà, il faut qu'un leader socialiste, Vincent Peillon, relance la polémique et replonge dans la médiocrité.
La saillie minable du Maire UMP n'est donc pas une faute personnelle, c'est un comportement de classe, la classe politique. Ça ne donne pas envie.
Il est vrai que ces élections sont inaudibles ; personne ne sait à quoi sert les Conseils régionaux, ni les moyens qu'ils dépensent. Même moi qui travaille avec eux, je suis incapable de faire une évaluation du bilan de la majorité sortante.
Le retour à la démocratie régionale exige que les responsabilités soient clairement identifiées et qu'on mette fin à la pratique des financements croisés.
cajj