Exit les riches, la lutte des classes est de retour. Mélanchon, Besancenot, Buffet…la force politique de demain est à l’extrême gauche. La L1 s’y met aussi et vous propose son 11 des équipes pauvres. Marseille, Paris, Rennes, TFC, Lyon, Lille, Monaco, Bordeaux, on ne veut plus de vous. Vive les pauvres.
Dans les buts, le nicois Ospina. Il est bon, se couche vite et en plus il est colombien, notre pauvre parfait.
Latéral droit, David Ducourtioux, Valenciennes. Il est nul mais le fait qu’il soit encore en L1 après tout ce temps est un miracle. Et les pauvres ont besoin de miracle.
Latéral gauche, David Sauget le Grenoblois. Celui là il est sous côté et a galéré en Ligue 2, ne doit pas avoir d’économies à la banque.
En défense centrale, le lorientais Koscielny. Un nom polonais, un sous club breton, notre libéro idéal. Il accompagne Spahic le montpellierain. L’ex-Yougoslavie, excellent ca. Des pauvres et des morts, notre terrain de jeu.
Au milieu : Benoît Pedretti. Il joue dans un club pourri, à un super jeu de passes et en plus il est moche. Notre capitaine. Un peu plus offensif, les montpellierains Costa et Ait-Fana. Deux bons joueurs vifs. Etranger et fils d’immigré. Parfaites recrues.
Une attaque à trois avec sur la droite, le niçois Loic Rémy. On s’est dépêché de le mettre, dans quelques mois il sera dans un club riche. Dans l’axe, le lorientais Kevin Gameiro. Il vient de Strasbourg, c’est très bon pour amadouer l’ouvrier. Sur la gauche, le valenciennois Yohan Audel qui vit tout à simplement à Valenciennes. Le pauvre.
Entraîneur : pauvre en cheveux, pauvre en bons joueurs, des fautes de français, un peu gros, tout ce qu’il faut pour ce poste, Pablo Correa (Nancy).
L’Abbé Pierre