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Célébration de neuf heures.

Publié le 27 février 2010 par Orlandoderudder

Il est neuf heures et neuf heures mordent. Encore un jour, et qui s'avance, système éthique durée qui passe. Donnons des chats à nos cobras comme les esclaves vont aux murènes. Graissons de sang tous les rouages des vieilles horloges qui puent le rance. Du sang bien gras, triglycéride, faut que ça baigne quant le temps tue.

C'est a neuf heures que fut baisée une souveraine mal éveillée. Régnant avec de petits pieds sur un tapis de bain mouillé. Ah! ses couronnes de cernes aux yeux. Mauve vieux vin regard de miel! L'homme était beau mais indécis: il ne préféra pas celle-ci. Il y a la voisine d'en face qui, levée tôt se fait aimer. A la va-vite, faut ce qu'il faut. On vit sa vie, pas de souci.

A neuf heure quinze le poisson rouge gobe les daphnies et je m'en fous. C'est du laurier de pacotille pour des écailles de retourne-en-rond. J'eusse préféré, poisson de sang, une murène carnassière.Ou cette voisine pressée pour prendre le temps de son . A neuf heure trente, ce serait bien.après nous prendrions le train. Faut-il un billet pour le chat.Mais fous-le donc par la fenêtre. Y aura une bête pour le manger, murène qui passera par là ou hyène ou loup, quoi qu'il en soit!

La souveraine mit sa culotte. Il faut ranger les accessoires. Tous les couverts dans le tiroir! Et les deux seins dans la dentelle. Fini le sexe en foutaison, puzzle à deux pièces et va z-y donc. Dans le train on ferait des trucs pour oublier qu'on est pas morts. Ca ravigote comme une sauce nappant un poisson innocent. Ce que j'en dis c'est pour causer: il est neuf heures et ça fait chier!


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