On compte en tout 67 traductions d'Harry Potter et Nicholas Zekulin les possède toutes. Il y en a en islandais, en népalais, en grec ancien ou en latin. Mais la plus difficile à se procurer est la version cambodgienne en Khmer qui ne peut être trouvée qu'à un seul endroit au monde la librairie de l'université de Phnom-Penh.
Le professeur a intégré les traductions d'Harry Potter à ses cours car elles permettent de bien cerner les enjeux et les difficultés de l'exercice. Les enjeux d'une part car pour certaines langues en danger c'est une façon de prolonger leur existence sous forme écrite. Enjeux encore au niveau de l'alphabétisation. Il explique : « En Thailand, le nombre d'enfants qui lisent régulièrement en thaï a augmenté de 6 % à 20 ou 22 % » depuis la traduction d'Harry Potter en Thai. Pour les problèmes, il s'agit évidemment de faire passer les éléments de culture et les mots très typiques contenus dans ces ouvrages.
L'exposition se tient du 24 février au 10 mars à l'université de Calgary au centre de recherche sur les langues (Language Research Centre) au 4e étage.