Si j’ai lu ce livre, c’est parce qu’il a été traduit par Robert Filliou (1926-1987). J’ai été curieux de découvrir ce polar de 1964. Je connaissais l’activité de traducteur de Robert Filiou, mais je n’en avais jamais eu la preuve. La voici. Et figurez-vous que ce polar n’est pas si mal.
Une histoire banale, un homme est accusé de meurtre à la place d’un autre, ou d’une autre. Ce premier est noir, c’est dommage pour lui, il a donc tous les tords, puisqu’un blanc est mort. La ville est contre lui. Et tout porte à croire que le meurtre est celui d’un nègre. De plus, c’est le dernier à avoir vu la victime, puisqu’il a assisté à la scène et à tout cacher. S’ajoute à cela un furieux policier, pourtant ami d’enfance du premier, qui s’entête à le pourchasser, à tout faire pour qu’il avoue, jusqu’à le torturer.
Ce polar est alletant, et nous emmène dans une époque où il ne faisait pas bon d’être noir. Mais est-ce si loin que cela ?