Holmes et Watson, respectivement interprétés par Robert Downey Jr. et Jude Law, enquêtent sur une sombre affaire de magie noire, dans laquelle est impliqué le tout aussi sombre Lord Blackwood. Celui-ci est arrêté, puis condamné à la pendaison, mais promet de revenir, de ressusciter, encore plus puissant. Ce qu'il finit par faire. Holmes et Watson doivent alors enquêter sur cette mystérieuse disparition. Une enquête qui les mènera vers d'autres scènes de crime et d'autres scènes d'action, le tout en plein cœur du Londres du 19ème siècle...
Sherlock Holmes était l'un des films les plus attendus de ce début d'année. Tellement attendu, que je me méfiais un peu. J'y suis donc allé dans l'idée de voir quelque chose de divertissant. Et j'ai été diverti! Plus que je l'espérais. La sauce prend assez vite. Le couple Robert Downey Jr. / Jude Law fonctionne parfaitement, l'un est le yin, l'autre le yang, et les deux ensemble forment un équilibre qui marche bien. On y retrouve également ce que j'aime chez Guy Ritchie, le rythme, la musique entraînante (beaucoup de musique celtique), les scènes de combat filmées en slow-motion, avec le son des côtes qui se fracassent, des mains qui claquent... Oui, les scènes de combat. Car autant oublier tout de suite l'image que vous pouviez avoir de Sherlock Holmes, soit une pipe, une cape grise, une drôle de casquette, et une loupe à la main... Non, le Sherlock Holmes version 2010 est un peu plus brut de décoffrage. Il boxe, est tout le temps à moitié défoncé, s'habille la plupart du temps comme un clochard... Il paraît qu'il est exactement comme le voyait Guy Ritchie lorsqu'il voyait ses aventures à la télé étant petit. Ce qui ne l'empêche pas de tenir toutes ses promesses envers nous. L'image est parfaite, l'humour est là. Pas d'énigme à ce niveau-là, Sherlock Holmes a marché sur moi.