Saison 8, Episode 13 sur 22
Diffusion vo : The CW – 29 janvier 2009
Diffusion vf : TF6 – 26 février 2010
Clark est à la recherche de Lana qui réalise de son coté un entrainement intensif dans un but bien mystérieux.
Lana Lang. Super Lana. Ce qui est bien avec elle, c’est que super peut être pris dans tous les sens maintenant avec elle. Elle est super parce qu’elle est la petite amie parfaite pour Clark (qui se ressemble …), elle est super pour certains en raison de son physique. Elle donne parfois en vie de lacher un « super » dans le sens génial ou dans le sens sarcastique. Et maintenant, elle a des super pouvoirs. Lana est vraiment une fille super ! En plus, elle me permet de faire une super intro
Donc Lana a des pouvoirs. Génial. Pendant ce temps, Lois a disparu. Que fait Jack Malone ? Enfin, Lois, Oliver, Doomsday, tout le monde quoi. Cet épisode marque vraiment le plus de ce coté là. Il laisse l’impression qu’ils sont tous sur le coté, attendant le feu vert pour reprendre le fil rouge de la saison. Ce qui rend l’ensemble tout de même un poil bidon quand même.
Mais l’épisode s’avère tout de même génial grâce à l’entrainement. Lana qui gèle, Lana qui se fait engueuler, limite humilier verbalement, Lana qui se fait cramer, Lana qui souffre. C’était quand même un poil jouissif pour ma petite personne. Faire souffrir Lana, j’attendais ça depuis 8 ans. Et l’épisode ne nous en prive pas. Il manquait juste quelques arrachages de dents et d’ongles pour que ce fut l’apothéose extatique. Et désolé pour les fans de Lana.
Donc tout l’épisode repose sur Lana qui s’entraine avec un mec quelconque qu’on ne reverra jamais mais qui est super dur et super droit. Et qui a un pote et un signe distinctif bien pratique tant qu’à faire. Faudrait pas non plus que Clark se fatigue trop les neurones à réfléchir. l’ensemble se laisse suivre mais reste tout de même victime d’un manque de passion assez flagrant. Les choses arrivent, se succèdent et il manque de pics d’intensité. Tout comme les acteurs qui ne donnent aucunement le sentiment d’en avoir quelque chose à faire. Ce n’est pas mal joué mais pour le cas de Clarky par exemple, Tom Welling a beau s’époumoner mais rien n’y fait, il ne transmet aucune inquiètude de sa part quant au sort de Lanounette. Idem avec Tess et sa recherche de Lexounet.
Au final, la série s’éloigne à 12 millions de degrés du mythe Superman, Lana n’ayant jamais eu de pouvoirs de façon permanente dans les comics. Ici, c’est le cas. Et pourtant, les références au mythe sont là. On retrouve régulièrement Lois avec des pouvoirs de façon temporaire (Smallville l’avait fait avec Lana et un transfert de pouvoirs). On retrouve également les plans de Prométhée qui rappelle l’armure portée parfois par Lex dans son design. L’idée de nécessité de cette armure pour la survie de Lex correspond aussi à une storyline du comic (Lex étant victime des radiations de la kryptonite). Mais voilà, à la fin, l’ensemble ne passe pas.
Enfin, on signalera pour faire bien en société que c’était les débuts de Allison Mack à la réalisation et elle a fait du bon boulot. Juste un détail qui fait bien rigoler : quand on se coupe les cheveux à l’arrache comme Lana, on ne finit pas avec les pointes bien égales et la coupe dans son ensemble parfaite.
L’effet d’avance méchanique se fait encore plus sentir sur cet épisode en raison d’un manque de conviction et de passion à tous les niveaux. Ca se laisse regarder mais bon, bof quoi. Seules les tortures de Lana font plaisir à voir