Magazine Cinéma

Speed 2: cap sur le danger

Publié le 26 février 2010 par Olivier Walmacq

speed_2_cap_danger_a03

genre: action
année: 1997
durée: 2h10

l'histoire: Après s'être séparée de Jack, Annie pense avoir trouvé le calme avec Alex, mais elle découvre que ce dernier fait partie de la brigade anti-gang de Los Angeles. Alex l'invite en croisière dans les Caraïbes. Parmi les passagers, figure un certain Geiger, un ancien informaticien licencié et bien décidé à se venger.

la critique de Eelsoliver:

Après un premier épisode nerveux et rythmé, on se demandait ce que Jan De Bont allait nous trouver pour proposer une suite au moins excitante que le premier.
Déjà, premier mauvais point, Keanu Reeves n'est plus de la partie, l'acteur ayant sans doute reniflé la chiure à plein nez. Mais on retrouve tout de même Sandra Bullock, une actrice souvent habituée à jouer les potiches qui ne servent à rien dans les comédies romantiques, et plus rarement dans les films d'action.

Le film tente de pallier l'absence de Keanu Reeves en nous expliquant qu'Annie (Sandra Bullock) n'est plus avec Jack. Pas de panique !
Notre gourdasse de service s'est trouvée un nouveau fiancé, Alex. Elle croit que ce dernier travaille tranquillement sur les plages. Il n'en est rien.
Ce dernier fait partie des forces spéciales. Et lors d'une course-poursuite effrénée contre un conducteur du dimanche, Annie tombe par hasard sur Alex.

Pour se faire pardonner, ce dernier décide d'emmener sa fiancée en croisière: ce qui lui permettra de la demander en mariage.
Autant dire que cette petite introduction est plutôt longue et qu'on se fout royalement des sentiments amoureux de nos deux jeunes protagonistes.
Malheureusement, leur croisière va être contrariée par un méchant terroristre, Geiger, incarné par un Willem Dafoe en roue libre.

Là où le premier film proposait un rythme effréné et une tension de tous les instants, Speed 2: cap sur le danger, tombe dans le film bateau (sans faire de mauvais jeu de mot...).
En effet, comment imprégner la sensation de vitesse à un yatch de luxe ? Dans le premier épisode, c'était facile: le bus pris en otage permettait qu'on puisse y croire sur la durée.
Mais là non, la formule ne fonctionne jamais. De plus, le héros de cette aventure, incarné par le fadasse Jason Patric, ne dégage strictement rien.

On évitera également d'évoquer certaines séquences ridicules. Je pense notamment à cette scène où le bateau géant effectue plusieurs centaines de mètres sur le béton...
Enfin bref, une suite nullarde et nanardeuse que l'on refourguera vite fait dans la benne à ordures.

Note:

hi_han


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines