Critiqué depuis longtemps pour son parti pris et son refus du débat avec les climatosceptiques, Rajendra Pachauri, le président du GIEC, est désormais visé par une enquête internationale pour faire le clair sur ces accusations. C'est l'UNEP (United Nations Environment Programme) qui a décidé cette enquête aujourd'hui à Bali. L'annonce officielle doit être faite une fois le périmètre exact de l'enquête décidé selon le journal britannique The Telegraph. La World Meteorological Organisation (WMO), l'autre organisme qui supervise le GIEC (IPCC) doit décider avec l'UNEP de l'ampleur exacte de l'enquête.
Les dirigeants réunis à Bali ont insisté pour que l'enquête soit menée par des personnes indépendantes du GIEC. Cette enquête sonne comme une confirmation des accusations portées depuis longtemps par nombre de scientifiques sur le fonctionnement du GIEC, un organisme politique et non scientifique selon eux. Rajendra Pachauri est accusé d'avoir volontairement masqué des erreurs du GIEC pour continuer à cultiver l'alarmisme. De façon plus générale, de nombreux scientifiques parmi les plus militants d'une action radicale contre le réchauffement climatique (Phil Jones, Michael Mann, James Hansen, etc.) ont été éclaboussés par le Climategate, une affaire qui a montré un détournement du processus de relecture par les pairs pour faire taire les sceptiques, ainsi que de la manipulation de données ou des refus de communiquer des données sources.
De très nombreux appels à la démission de Rajendra Pachauri et à la dissolution du GIEC ont été émis récemment.
Image : Rajendra Pachauri au World Economic Forum de Davos en 2008. Auteur WEF, licence CC paternité 2.0