Vincent Peillon a exhumé des archives du Petit Varois, un article de la rubrique des faits divers de juin 1965. Quelle mémoire ou alors quelle belle enquête ? Dans cet article on apprend que deux jeunes dévoyés ont volé une Simca 1000, un moteur de bateau, qu'ils circulaient à bord d'une voiture munie de fausses plaques et qu'ils étaient munis de fausses pièces d'identité. Arrêtés après une course poursuite avec les policiers, les deux jeunes délinquants furent traduits devant le tribunal correctionnel et condamnés à un an de prison avec sursis et des peines d'amende.
Ils ne s'appelaient pas Ali Soumaré même s'ils avaient le même âge que lui quand il a fait sa bêtise de 1999. Ils s'appelaient Alain Madelin et Patrick Devedjian, actuel ministre de la Relance, tous deux figures de la droite libérale et sarkozyste. Pourquoi Peillon a-t-il rendu publique sa découverte ? Pour souhaiter à Ali Soumaré de faire la même carrière politique que les deux hommes de droite bien établis et devenus, pour l'un, une personnalité de l'UMP puisque président du conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de notre république.
La Droite constate aujourd'hui avec effroi les dégâts causés par Delattre et Meurant, les deux maires UMP à la fois impudents et imprudents. Elle devra en assumer les dégâts collatéraux.
Histoire d'indemnités
« Si cela peut lui faire plaisir. » Voilà comment Franck Martin justifie sa décision d'attribuer à Marc Antoine Jamet l'indemnité de vice-président de la CASE dont il était privé jusqu'à maintenant. Illustration du pouvoir personnel et de la mansuétude dont est capable de faire preuve le président de la CASE quand il s'agit, tout de même, d'argent public.
Ainsi n'avais-je pas tort d'évoquer le mandat alimentaire dont va bénéficier à son tour le maire de Louviers en devenant conseiller régional. Il serait excessif de parler d'échanges de bons procédés car, à notre connaissance, MAJ n'avait rien demandé et surtout pas en ce moment. Comme disait l'autre : "L'idéal c'est quand on peut mourir pour ses idées. La politique c'est quand on peut en vivre !"
30 millions pour les Feugrais
Les aléas de la vie me conduisent à me rendre chaque jour de la semaine à l'hôpital des Feugrais où un membre de ma famille a été hospitalisé en urgence. Ce qui frappe, tout d'abord, c'est la qualité de l'accueil. Pas d'interrogatoire long et pénible, pas d'attente inutile. Le malade est d'emblée pris en charge, il fait l'objet des plus vives attentions et la batterie d'examens ne tarde pas à être mise en œuvre.
Urgences, pneumologie, cardiologie…partout médecins, infirmières, aide-soignants s'animent. En plus, le contexte médical est celui d'un mois de décembre avec un nombre de patients exceptionnellement élevé.
On comprend, en regardant le parking, les queues aux guichets et les allées et venues du personnel que les 30 millions d'investissements annoncés pour étendre et améliorer les activités de cet établissement qui couvre 200 000 habitants seront les bienvenus. Et surtout, ils sont complètement justifiés.
Pourquoi ce mensonge ?
Quand Nicolas Sarkozy, début janvier, a annoncé la baisse du chômage «dans les semaines et les mois qui viennent», il devait bien savoir qu'il mentait ! Tous les experts, les économistes affirmaient que l'année 2010 serait une année de destruction massive d'emplois dans l'industrie et dans sa sous-traitance.
Les chiffres du chômage de Janvier sont d'ailleurs là pour prouver que notre président raconte n'importe quoi. La courbe est ascendante et les projections futures vont dans le même sens. Ce président nous prendrait-il pour des crétins ?
Voter oui c'est dire…non à la plateforme-multimodale
Les Pistriens (habitants de Pîtres) qui, dimanche prochain, sont invités par leur maire à participer à un référendum local vont devoir faire très attention en prenant leur bulletin de vote. S'ils sont «contre» le projet de plateforme-multimodale projetée par la CASE, ils devront répondre oui, s'ils sont «pour» ils devront répondre non. Bizarre, non ?
C'est tout simplement parce qu'il faudra répondre à la question sur le vote de la délibération du conseil municipal. Comme il a dit non, la réponse sera « Oui au non ». On aurait tout même pu faire plus simple : pour ou contre le projet d'ailleurs encore mal connu. C'eût été moins hasardeux.