Prison intérieure.
Il y a trop de suicides dans les prisons. La solution est pourtant simple. Mais hélas d'une férocité effroyable. Ajoutons à l'incarcération, à la privation de liberté, les jeux vidéo accessibles à chaque instant. Word of Warcraft, entre autres. Et puis,par cruauté monstrueuse, offrons aussi Second life. Ainsi les prisonniers deviendraient comme des légumes, hallucinés, jamais plus libres car la prison intérieure renforcerait les hauts murs. Ils deviendraient tranquilles et la paix régnerait.
On dirait du boulot.
Au cas où quelques-uns trouveraient quand même le moyen de se conduire mal, d'agresse un autre détenu, car ces jeux rendent irascible et hargneux dès qu'on cesse d'y jouer, la punition serait atroce: on priverait le coupable de jeu vidéo. Mais alors là, gare au suicide: un accro que l'on sèvre se désespère vite. Le mieux est de ne rien faire et de laisser le malheureux s'exalter à nouveau sur un jeu fort complexe qu'on dirait du boulot. Il connaîtrait alors un bonheur délétère d'esclave redemandant un gros surcroît de chaînes. On y ajouterait une messe le dimanche à communion virtuelle et sur le même écran pour le Chrétien sincère. Parousie lumineuse, espoir en Christ-Roi pour un monde meilleur saturé de pixels. Et pour le Musulman? Il suffit de s'en foutre pour faire comme d'habitude. Avec hostilité pour ne pas que ça change.
Perpétuité.
Le problème serait le jour de la libération. L'ex-détenu, devenu fromage mou ne pourrait sans doute pas s'adapter au monde réel. Ce serait une doouble peine, faite de souffrance et de douleur, d'rrence et de haine. Une totale mocheté venur d'un être rendu con, incapable de vivre,incapable d'aimer. Mais on s'en fout, pas vrai...Sauf qu'il tuerait vite quelqu'un pour retourner en taule et retrouver les jeux indispensable à sa vague survie de plat de nouilles froide à la sauce figée. C'est le défaut majeur de mon système. Peut-être alors faut-il réformer le Code Pénal dans le sens d'une seule peine: la perpétuité.
Faute d'autre chose en main.
Pour certains, être libre, c'est choisir sa prison et j'ai vu sur un blog écolo (évidemment) très gentil une célébration de second life constante. pourtant la personne en question n'a tué personne a ce que je sache. Relire, évidemment le discours de la Servitude Volontaire d'Etienne de la Boétie. En attendant, rêvons de voir des criminels immondes hallucinés devant l'écran, tapant fébrilement sur les touches du clavier, étranglant le joystick d'une paluche tétanisée comme un masturbateur hystérique et borné le ferait de son zob faute d'autre chose en main. Une femme,peut-être ou un beau compagnon.L'ennui c'est que les autres, faut souvent leur parler. Même enculer son chien demande de la tendresse pourvu que l'on veuille vivre en vraie personne au monde et vaguement aimer. Et ça, c'est difficile. Second life, c'est plus mieux. Déshumanisons l'homme pour un monde meilleur.
bien close.
Atroce punition qui serait dans le droit fil d'une société libérale. Moins dangereux que des agneaux, les criminels deviendraient des endives sans amertume, des chicons allégés. La société pourait enfin rêver de paix sociale. A moins évidcemment, comme je l'ai mentionné, que tous els cons du monde, les badplaf indignes d'eux-mêmes ne se mettent à massacrer femmes, hommes, enfants, vieillards, chien, chats, cochons couvées, petits pots de lait et autres contemporaine afin d'aller vivre sans vie dans une prison bien close, le paradis sur terre...
Bande de cons!