La crise transforme les immeubles en mini-centrales électriques : conséquence parmi d’autres, les façades se hérissent de capteurs photovoltaïques qui ne sont pas toujours des plus élégants. Anna Dyson, du CASE (Centre for Architecture, Science and Ecology), un laboratoire qui travaille sur l’intégration des techniques à l’architecture, trouve même que bien souvent ces nouvelles technologies augmentent le coefficient de laideur des bâtiments (ce qu’elle appelle the Ugly Factor). En alternative, son laboratoire a mis au point ces petites pyramides de verre qui concentrent la lumière sur une micro-cellule photovoltaïque développée par une filiale de Boeing. La lumière au point de convergence des rayons équivaudrait à 500 fois environ la lumière du soleil. Le produit est comme on dit multitâches : il améliore aussi l’illumination naturelle dans les espaces intérieurs.
Chaque pyramide est montée sur un pivot qui lui permet de suivre la course du soleil – d’où le nom de Dynamic Solar Façade. Le retour sur investissement devrait être effectif en moins de deux ans dans des régions comme Phœnix (Arizona, plein de soleil). Ailleurs ce sera plus long, mais de toute façon cela reste hypothétique, la commercialisation du système n’étant ni pour demain, ni pour après-demain.
Via : Inhabitat. Voir aussi cet article d’un blog du NewYorkTimes