Quentin Mosimann vient de sortir Exhibition, son deuxième album qui est un réel plaisir festif !
Branché pop-électro, il a allié son trip de DJ avec celui de chanteur comme le premier single
percutant Toc Toc, extrait de cet album, dont on a déjà parlé dans les pages de Flash-News(lire article) l’avait prouvé.
Toujours à la recherche de ce qui se fait de mieux dans le style en France, il sait fondre
musiques, textes, images (superbement réalisées par
Bernard Benant) et clips dans un univers qui sort du classicisme ambiant avec une
énergie débordante.
Making Of . shooting photos
Cet album contient des morceaux de roi :
I Love, I Love avec la voix déformée ouvre le bal sur un tube qui pourrait faire mal en boite
Gimme a break frémit de toutes ses notes
Toc Toc , on a déjà apprécié avec la voix charnelle … pas sexe victime …
Golden Boy, jeux de mots … lancinant …
Tu le reconnaîtras … un moment de douceur après le 4 premiers titres endiablés.
Vibrer, pointes de voix dans les aigus qui avait frappé lors de sa découverte dans …
Made in Paris, un morceau médium où il duettise avec Alexandra Kazan sur le monde de la mode.
Pas compliqué, là c’est chaud … et c’est bon !
Je la vois (dans toutes…) seconde pause.
Il y a un paradis, ça bouge bien avec toujours des paroles « in ».
Gainsbourg Zéro-Dix … une surprise aux orchestrations superbes.
Il a su s’entourer de Lionel Florence, ou de Pierre Palmade sur le titre Tu le reconnaîtras.
Amateur pointu, s’il a tourné le dos dans cet opus au jazz qui était remarquable sur Duel
(lire article
Flash-News), il réussit avec brio ce deuxième CD, et démontre, comme Jérémy Amelin et Emmanuel Moire, que la musique française peut rivaliser avec l’américaine de la nouvelle génération.
Sa sensualité ajoute un plus à ses prestations.
Trois versions de ce disque voient le jour :
Une version commerciale, une remix, une vinyle.
Exhibition est rythmé, hors des sentiers battus, et comme il sait le faire, un brin provoc !
Bravo pour ce cadeau musical, ou il confirme qu’il va falloir compter sur lui dans les années
à venir, mais aussi … dès maintenant !
Crédits photos Bernard Benant