Luis Cernuda est né à Séville le 21 septembre 1902. Il a appartenu à ce que l’on a appelé la « génération de 1927 », qui comprenait notamment Jorge Guillen, Pedro Salinas, Federico Garcia Lorca, Rafael Alberti, Vicente Alexandre, Maria Zambrano. Cette avant-garde, qui défendit la République, rompait avec le réalisme et l’art bourgeois, et crut à une révolution esthétique et politique. Tous souffrirent pendant la guerre civile ; Lorca fut assassiné par les franquistes et les autres s’exilèrent. Cernuda, d’autant plus menacé qu’il était homosexuel, partit en Angleterre, puis aux Etats-Unis, où il enseigna la littérature espagnole, enfin au Mexique. Il est mort à Mexico le 5 novembre 1963.
Bibliographie en français
La Réalité et le Désir, traduction de
Robert Marrast et Aline Schukman, Gallimard, 1959.
Les Plaisirs interdits, traduction de
Jacques Ancet, Fata Morgana, 1981.
Un fleuve, un amour, traduction de
Jacques Ancet, Fata Morgana, 1985.
Poèmes pour un corps, traduction de
B. Roy, Fata Morgana, 1985.
Ocnos, traduction de Jacques Ancet,
Les Cahiers des Brisants, 1987.
Les nuages, Fata Morgana, traduction
d’Anthony Bellanger, 1998.
Variations sur thème mexicain,
traduction de Bernard Sicot, José Corti, 1998.
Aperçu de la bibliographie en espagnol (les dates ne sont pas
toutes des dates de publication mais dates de fin de rédaction du recueil)
Perfil del aire, 1927
Égloga. Elegía. Oda, 1928
Un río, un amor, 1929
Los placeres prohibidos, 1931
Donde habite el olvido, 1934
Invocaciones., 1935
Las nubes, 1943
Ocnos, 1942
Como quien espera el alba, 1944
Vivir sin estar viviendo, 1949
Con las horas contadas, 1956
Desolación de la quimera, 1962
Poesia completas, édition de L. Maristany, Siruela, Madrid, 1993.
Un bel
article (en français) sur le thème l’Espagne depuis l’exil par Elvire Diaz
Une courte
note sur le site de Jacques Ancet et un commentaire sur Ocnos
Une belle sélection de poèmes (en
espagnol) et une autre, également
en espagnol
©fiche Tristan Hordé et Florence Trocmé, Poezibao