A Rosarno en Italie, on n'aime pas les nègres ni les bicots. On les caillasse, on les tabasse. Le Rital du
populo, comme le Rital de l'intello, supporte plus. Alors le gouvernement réagit. Imposer un permis de séjour à points à cette populace. Le Bougnoul ou assimilé devra obtenir trente points sur
deux ans : contrat de travail, contrat de location et connaissance de la langue italienne seront incontournables. Evidemment, la surenchère surgit de partout. La municipalité de Milan propose des
bus spéciaux pour immigrés. Celle de Trévise supprime ses bancs publics parce que les immigrés s'assoient dessus. Et l'instauration de rondes citoyennes pour protéger les péninsulaires de souche
gagne du terrain. L'Italie de Berlusconi se laisse gangréner par ses pires démons. Sans complexe ni honte...
On ne peut s'empêcher d'établir un lien de cause à effet. Mais n'oublions pas que la Ligue du Nord compte aussi des membres plutôt cultivés capables d'étayer des propos vénéneux. Mais n'oublions
pas que tous les déçus des partis traditionnels sont justement capables de penser, de proposer des discours, des actions... L'inhumain est partout porteur de nuisances. Le démon n'est pas
barbare, comme en dehors de l'humanité. Il veille dans le coeur de tous, prêt à bondir et à tuer ce qui est trop semblable et qu'on ne souffre plus.
Image de la haine à Rosarno en janvier 2010