Une majorité des décideurs (63 %) maintient ou augmente leurs budgets sécurité bien que la tendance générale au sein des entreprises soit à la réduction des dépenses. En France, à l'inverse de la tendance globale, on constate une baisse des moyens accordés à la sécurité (seuls 35% des décideurs déclarent vouloir y consacrer d'avantage de moyens en 2010)
Ces informations sont tirées d'une étude mondiale de PricewaterhouseCoopers (PwC) sur la protection de l'information et la sécurité des systèmes d'information.
Le cabinet d'étude
précise également que les décideurs français ont une perception des
risques moins "alarmiste" que la moyenne des autres personnes sondées.
43% des participants dans le monde estiment que les problèmes liés à la
sécurité de l'information ont augmenté, contre 25% en France et 32% en
Europe.
Dans l'article parut sur decision-achats.fr il est dit que la France s'évalue comme moins touchée (-20%) mais cette soit-disant régression trouve sans doute des explications dans le fait que 60% des répondants français ne savent pas dire s'ils ont subi des incidents de sécurité, contre 50% en Europe et 39% dans le monde.
Nous apprenons également que les personnes interrogées constatent une tendance à la hausse des impacts en termes de- pertes financières ( +7,7% des répondants dans le monde, même chiffre en France)
- d'atteinte à l'image de marque et à la propriété intellectuelle (+ 11% des répondants dans le monde, + 12 % en Europe et + 7% en France)
- de perte de valeur pour les actionnaires (+ 33% des
répondants dans le monde, + 25% en Europe et + 95% en France)
D'après les sources de cet article, la sécurité est la priorité pour 58% des dirigeants sondés (CEO), à égalité avec la nécessité de se conformer à des contraintes règlementaires plus complexes.
L'article nous présente également les tendances nouvelles pour l'année 2010
En 2010, les directions générales veulent identifier clairement leurs risques et s'assurer que tout est « sous contrôle ». La priorité est donnée à
- la protection des informations (84% dans le monde, 71% Europe, 55% en France),
- à l'identification des risques-clés et au pilotage en conséquence des investissements (83 % dans le monde, 69% en Europe, 53% en France),
- au renforcement des fonctions de contrôle et de gestion des risques (82% dans le monde, 67% en Europe et 52% en France.)