Lecture garantie anti-morosité, voilà ce qui résume la série Jeeves. Je me délecte. Je me bidonne. J'en redemande.
C'est toujours le même schéma. (Le bon coeur de Bertie le perdra! Heureusement, Jeeves est là!) Ça commence sur un différent entre les deux parties: Monsieur ne va pas sortir avec ses chaussettes! Ou cette moustache, ou cette cravate, (...) Quelle mauvais goût! Bertram tient tête. Obtus pour la forme. À la fin, parce que Jeeves a si bien usé de son cerveau pour résoudre ce qui devait, Bertie lui concède ce qu'il voulait. Habile Jeeves, n'est-il pas?
Ici, Jeeves voudrait partir avec son maître dans un voyage autour du monde. Wooster s'y oppose. Puis, il y aura cette chère tante Dahlia qui sera en péril pour une histoire de pot à crème XVIIIe que Tom (son mari) doit absolument se procurer pour être dans de bonnes dispositions (pour accepter de se délester d'un bon paquet de fric afin payer les honoraires d'une romancière dont elle veut un feuilleton pour le Milady's Boudoir). Puis, le cher Gussie, un ami qui lui demande assistance par télégramme: urgent problème avec Madeline. Et puis, il y aura cette histoire de casque. Et (...)
Pour mon grand bonheur, le précédent opus (Toujours prêt, Jeeves?) que j'avais lu traitant de celui-ci (l'inverse aurait été moins plaisant --quelle heureuse coïncidence tout de même!), j'ai eu grand plaisir à comprendre enfin dans le détail toutes les références. Ça ajoutait au cocasse. On pourrait trouver la redondance du schéma ennuyante sans l'humour délicieux de Wodehouse, mais le fait est que c'est jouissif. 4.5/5 (Un autre titre trouvé dans la hotte du Père Noël (Joelle), merci!)