La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, affirme que « La diversité linguistique est menacée » et au travers de cela c'est « la structure même de nos sociétés » qui s'érode. Elle indique tout de même « Ce qui est encourageant, c'est qu'un nombre croissant de partenaires se rendent compte de l'importance des langues et s'engagent à les préserver. Il est vital de poursuivre ces efforts, parce que chacune de ces langues est un trésor ».
Et l'un de ces partenaires est Microsoft avec son LLP (Local Language Program) dont l'un des buts est de préserver les langues locales. il est aussi question d'aider au développement et à la préservation des langues rares. Dans ce cadre-là Microsoft avait annoncé en février l'intégration de 59 nouvelles langues sur le Language Interface Packs de Windows 7 et Office 2010. Jusqu'à présent, il en contenait déjà 67.
Le professeur K.David Harrison, directeur de recherches pour le Living Tongues Institute for Endangered Languages affirme : « Le Local Language Program de Microsoft plante les graines des innovations futures ».
Et Microsoft ne s'arrête pas là, la firme a développé un Caption Language Interface Packs qui donne la possibilité aux possesseurs d'un ordinateur d'ajouter jusqu'à 400 000 mots aux bases de données linguistiques.
D'un autre côté Google participe aussi à cet effort avec son logiciel de traduction et un projet de logiciel de traduction voix-à-voix en temps réel. Il est aussi partenaire de l'UNESCO pour la mise en ligne de cartes textes et vidéos sur, entre autres, les langues en péril.