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On se pose tant de questions qui resteront sans réponses. C’est plutôt évident et logique que les problèmes soient beaucoup plus nombreux que les solutions. Mais ce qui pourrait être alarmant, c’est quand on se trouve incapable de répondre à certaines questions que je qualifierai de superficielles, du genre ‘Je préfère telle ou telle chose ?’, ‘Je veux faire telle chose ou pas ?’ ou encore qu’on se demande sur ce qu’on aime faire. Généralement, ces questions ne se posent pas, seulement quand elles surgissent elles font forcément peur. On a toujours eu peur de perdre ses repères et d’être confus. Une fois, on m’avait dis que je ne devrai pas m’arrêter de me poser des questions. Evidemment, c’est une bonne pratique puisqu’on cherchera à satisfaire sa curiosité et qu’on sera amené à produire des réflexions parfois surprenantes. Malheureusement, c’est un processus imparfait étant donné que nous sommes rien que des simples mortels bourrés de complexes et contrôlés par nos angoisses. Cela dit, les questions ne seront pas toutes les bienvenues. Je site ‘Pourquoi je me reconnais plus dans la glace ?’, ‘Pourquoi je me suis levé ce matin, et pourquoi je devrais le faire demain ?’, ‘Pourquoi rêvons nous ?’, ‘Pourquoi cherchons nous le bonheur, et c’est quoi déjà ?’, ‘Pourquoi veut-on réussir ?’… C’est une sorte de spirale infiniment grande qui ne cesse de se développer…; plus on avance plus on s’éloigne du centre. Il va falloir compresser la foutue spirale… Est-ce que je pourrais le faire tout seul ?