Actuellement en France, 20% des adultes souffrent d’insomnies. C'est pourquoi, à l’approche de la 10ème journée mondiale du sommeil, qui se tiendra le 19 mars prochain à l’InVS (Institut de Veille Sanitaire), les articles et revues scientifiques sur le sujet pullulent. Ils soulignent l’importance du sommeil pour la santé d'une part et alertent également sur les risques de la consommation de somnifères, qui serait 8 à 10 fois supérieure en France que dans le reste de l’Europe. En effet, malgré des effets secondaires connus et fort désagréables (ici), 10% de la population française y a recours (ici).
Le manque de sommeil (ici) pourrait entraîner une plus grande susceptibilité à l’obésité (ici, là et là). Nicole Darmon, épidémiologiste et chercheuse en nutrition à l’INSERM, a signé par ailleurs une tribune dans l’Humanité (ici) dans laquelle elle développe la thèse selon laquelle plus on est riche et moins on risque de développer une obésité. Cette étude fait clairement écho à une autre étude de l’INSERM, que j’ai détaillé le 25 janvier dernier ici. Celle-ci associait niveau social et risque d’hypertension et avait identifié l’obésité comme le facteur clé du lien entre niveau d’instruction et pression artérielle. Finalement on peut relier tous ces points pour associer un niveau d'étude faible à des revenus peu élevés poussant à vivre dans un quartier défavorisé et à consommer une alimentation moins variées et plus grasse, ceci conduisant à des risques d’hypertension et d'obésité accrus.
Pour aller plus loin :
Articles sur l'insomnie ici, ici, là et là, son impact sur la santé ici, les médicaments contre l'insomnie ici, ici et là, Attention à la dépendance là et guérir sans médicament ici.