Van rompuy et la belgique insultés au parlement européen

Publié le 25 février 2010 par Mj1729

VAN ROMPUY ET LA BELGIQUE INSULTÉS AU PARLEMENT EUROPÉEN !

"Une tête de petit employé de banque"

"Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d'une serpillière humide et l'apparence d'un petit employé de banque", s'est écrié Nigel Farage, sous les huées de ses pairs, lors d'une session à Bruxelles. "Qui êtes-vous ? Je n'avais jamais entendu parler de vous, personne en Europe n'avait jamais entendu parler de vous", a-t-il poursuivi.

La Belgique? Un non-pays

Et d'ajouter : "Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays". "Mais je sens que vous êtes compétent, et capable et dangereux", a-t-il précisé, en citant en exemple la Grèce, avec ses difficultés financières, qui "a été réduite à guère plus qu'un protectorat depuis que vous avez pris le pouvoir".

BRUXELLES Les faits du scandale au Parlement européen devant l'assemblée des députés plutôt clairsemé pour la première apparition du président Herman Van Rompuy : - des phrases assassines pour un homme qui a bien du mal de conforter sa position - et son rôle joué au sein de"l'Europe de la régression économique, sociale, politique et culturelle" dans tous les domaines ; de ce point de vue, la Belgique en est un bel exemple illustré par les dernières actualités et la déglingue de la Grèce qui va coûter, au bas mot, la bagatelle de 25 milliards à la Zone euro qui n'a plus beaucoup d'espoir que de collectionner des faillites de multinationales en série avec ses effets domino sur de plus petites activités pourtant cruciales pour l'emploi, mais en assistant avec fatalisme et inopérance aux délocalisations renforcées au nom de la simple spéculation financière !

Que pourra faire la nouvelle potache de l'Europe qui manque complètement de visibilité  et seulement rapporteur de résultats des sommets européens informels futurs dont celui de début février dont on n'en sait pas plus sur la situation économique et les bases futures d'une nouvelle stratégie socio-économique pour l'Union européenne à l'horizon 2020.

Le président permanent du Conseil de l'UE, Herman Van Rompuy, a été traité par le chef de file des europhobes britanniques, Nigel Farage, de "serpillière humide" et d'homme de peu d'envergure apparenté à un "petit employé de banque" à l'occasion de sa première apparition de mercredi devant les eurodéputés.

La Belgique également en a pris pour son grade en étant comparée à un non-pays, le comble pour l'un des pays fondateurs de cette splendide union qui a du mal à prendre ses repères depuis la mise en œuvre du Traité de Lisbonne !

De plus en plus de députés, les Daniel Cohn-Bendit, Guy Verhofstadt et maintenant le célèbre eurodéputés injurieux Nigel Farage, réduisent à néant le débat européen dans ces moments de crise intense et tournent au ridicule une Europe qui doit montrer l'exemple et qui a de moins en moins de consistance, de moins en moins triomphante face aux possibilités réelles d'accord des 27 membres, assistons-nous à un début des replis identitaires, d'un retour aux nationalismes ?

Etonnant que l'impact scandaleux de cet euroseptique britannique pronant le retour à l'indépendance de son pays ait scandaleusement eu plus de poids que le président de l'UE Herman Van Rompuy, lui-même qui assume davantage un rôle de potiche dans le décorum d'une alliance européenne affaiblie et peu rassurante, qui n'est plus que contemplative de son propre destin, sa fin annoncée et programmée faute d'un véritable élan européen pour l'avenir de ses 500 millions de citoyens... !