Titre : Un léger passage à vide
Auteur : Nicolas Rey
Editeur : Au Diable Vauvert
Résumé;
Confession d’un enfant du siècle, c’est le plus personnel, le plus intime des livres de Nicolas Rey qui se raconte ici pour la première fois, avec une sincérité qui émeut, sans aucun fard. On y
retrouve les thèmes qui lui sont chers, l’ambiance de ses romans, la vulnérabilité et la lâcheté amoureuse, les textos dans la salle de bain, le foot, Paris, l’amitié fusionnelle…Mais surtout, on y
retrouve cette petite musique, cette grâce concise qui lui est propre, une manière de rendre universelle une sensation fugace, la vie ordinaire.
Mon avis :
C'est un livre drôle, un peu cynique mais aussi tendre et mélancolique.
Parce que Nicolas Rey parle de son mariage raté à cause de sa vie dissolue,de sa nouvelle paternité et de sa cure de désintoxication. Ce sont donc des sujets graves et sérieux mais traités avec
humour et légèreté.
Il évoque même en fin de livre le cancer de Marion, sa femme.
Je crois qu'il survole ces évènements douloureux alorson perçoit au travers des lignes qu'il en est très affecté.
Il vit dans la légèreté puisqu'il s'éprend rapidement d'Audrey alors qu'il voue encore un amour fou pour son ex-femme Marion.
Le narrateur est une espèce de "Pierrot le fou" difficile à suivre mais qui respecte amour et amitié malgré son fanfaronnage.
L'image de la tranche de citron en couverture donne une perception assez réaliste de ce livre (vitaminé et "amer").
Je regrette quelques passages vulgaires ou grossiers qui n'apportent rien au livre.
Ce livre se lit très aisément et j'ai passé un bon moment de lecture mais j'aurais aimé aussi un peu plus de substance, moins de superficialité.