genre: science fiction
année: 1996
durée: 1h40
L'histoire: En 2013, Los Angeles est devenue l'île la plus dangereuse du monde. Cuervo Jones, un anarchiste, règne sur cette terre. Il s'est mis en tête, avec l'aide de la fille du président des Etats-Unis qui s'est ralliée à sa cause, de neutraliser toutes les sources d'énergie de la planète.
La critique de Eelsoliver:
Los Angeles 2013 est donc la suite tant attendue de New-York 1997... Les aventures de Snake Plissken continuent. On a donc plaisir à retrouver ce personnage sombre et rock'n' roll: "Appelez-moi Snake !"
Cette suite se situe 15 ans après le premier. Le film reprend tous les ingrédients de son prédécesseur, à savoir une atmosphère de violence dans un monde dominé par les criminels et les psychopathes.
Ici, l'action a lieu à Los Angeles devenue une île contrôlée par les voyous, en particulier par Cuervo Jones, un anarchiste version le Ché qui ne lésine par sur la gâchette.
Le film est toujours aussi fun, et joue à fond la carte du western. Oui mais voilà, cette suite est largement inférieure au premier.
Parfois, ça tourne limite au ridicule... On voit notamment Snake Plissken subir toute une série d'épreuves: il joue au basket, fera même du surf et du delta-plane.
Franchement, c'est un peu idiot ! Mais Carpenter assume totalement ce côté fun et décomplexé. On nage donc en pleine série B de science fiction. Mais contrairement à New York 1997, Los Angeles 2013 ne laissera pas un souvenir impérissable.
Cette suite n'apporte rien de plus par rapport au premier. C'est sympa, plutôt fun et divertissant à regarder, mais on a surtout l'impression d'assister à un remake honnête du premier épisode.
Toutefois, on passe tout de même un bon moment. Kurt Russell porte à bout de bras ce western post-apocalyptique, Carpenter n'étant pas dans l'un de ses plus grands jours.
Notes: 11.5/20