Le jeudi 25 février 2010, Bruno Coquatrix reçoit les Vampire Weekend, un des plus grands groupes pop/rock indé du moment. Depuis la sortie de leur deuxième album, « Contra », ils étaient au sommet des charts US le mois dernier, devançant Susan Boyle et Ke$ha. Actuellement, les Vampire sont en tournée mondiale. En France, deux dates seulement : Paris ce soir et Toulouse demain. Dommage si vous habitez la Corèze, la Picardie ou encore l’Auvergne, il faudra se déplacer jusqu’à Paris ou Toulouse pour espérer les voir. D’autant plus que la majorité des concerts sont déjà « sold out »…
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, le groupe aux influences plus afro qu’américaines est né en 2002 derrière les fenêtres de l’université de Columbia à New York. Etudiant en musicologie, Ezra Koenig est en plein projet de groupe rap lorsqu’il rencontre les futurs membres du groupe : Rostam Batmanglij (claviers), Chris Baio (basse) et Chris Tomson (batterie). En quelques années, ils se sont offert une place de choix dans le « club privé » du rock avec leur premier album éponyme « Vampire Weekend », paru en 2008. C’est à Brooklyn qu’ils squattent un studio pour répéter avant de devenir en 2005 les Vampire Weekend, d’après un film amateur que réalise Era Koening, le chanteur du groupe.
Leur premier album est un des gros succès de l’année 2008. Le magazine Rolling Stone le nommera 56ème meilleur album de la décennie. Ce premier opus, une sorte de pop new-wave aux tonalités africaines, n’est pas le dernier album de Bloc Party, non ! C’est le premier album d’une bande de jeunes étudiants plutôt friqués de New-York… Etonnant ! Les titres comme Oxford Comma et A-Punk auront fait se déhancher plus d’une personne. Habitués des festivals français, on a pu les remarquer au Printemps de Bourges, à Solidays ou plus récemment à Rock en Seine, où le concert s’est terminé en pogo général.
En 2010, ils poursuivent dans le même esprit avec « Contra ». Cet album, sorte melting-pot culturel, reste en lien avec la musique africaine, tout en gardant ce côté pop dynamique. Le premier extrait, Horchata, risque de devenir rapidement un tube. De même pour M79, à l’instrumentation bien plus Louis XIV que Deep purple. Quand l’afro-pop rencontre Louis XIV, le résultat est, selon moi, plutôt génial.
Alors vite, tous à l’Olympia !
Ce soir également :
The Drums à La maroquinerie
Daniel Jean Renaud à La boule Noire
Beast + I am un chien au Nouveau Casino
50 cents au Zenith
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 28 février à 11:15
C'était un très bon concert, les Vampire Weekend sont très pro sur scène et l'ambiance était excellente : http://lesseptembriseurs.blogspot.com/2010/02/vampire-weekend-au-sommet-de-lolympia.html