2) Les données recueillies immédiatement après le sursaut gamma GRB021004 montrent que l'énergie libérée dans ce type d'événement est plus importante que ce que l'on croyait et que sa production, loin d'être instantanée, s'étend sur plusieurs heures. L'éclair de rayons gamma n'est que la "pointe de l'iceberg". L'origine de l'explosion semble être l'effondrement d'une étoile de quinze masses solaires conduisant à la formation d'un trou noir. http://www.nasa.gov/HP_news_03107.html
3) Des pulsations extrêmement rapides, de l'ordre de quelques milliardièmes de seconde, ont été décelées en provenance du pulsar de la nébuleuse du Crabe. A l'origine de ce phénomène doivent se trouver des structures très petites, de dimensions inférieures au mètre, sans doute engendrées par des ondes de plasma.
http://space.com/scienceastronomy/pulsar_beachball_030312.html
4) Des astronomes californiens ont trouvé un HERO (Hyper Extremely Red Object) près d'une radio-galaxie. Ces HEROs astronomiques se déplacent à des vitesses proches de celle de la lumière. Avec cette vitesse extraordinaire et puisqu'il est situé extrêmement loin, 53W002_HERO1 est très difficile à observer et n'a pu être détecté qu'en infrarouge.
http://www.jpl.nasa.gov/releases/2003/3.cfm
6) Pendant un bref instant, le pulsar B1937+21 a émis la radiation la plus puissante jamais observée. L'intensité du pulse, qui n'a duré que 15 nanosecondes, a même dépassé d'un ordre de grandeur celle des plus forts sursauts gamma.
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99996736
7) Dans un papier qui sera bientôt publié, Eleonora Troja de l' INAF-IASF de Palerme en Italie enfonce le clou. Selon elle et ses collègues, l'observation de GRB 070110 cette année, elle aussi, impliquerait la formation d'un magnétar.
Cette fois-ci, l'émission rémanente, l'« afterglow » comme il est dit dans les articles anglo-saxons, est restée presque constante pendant 5 jours, puis a rapidement décru. Cela ne semble pas compatible avec le modèle comportant des collisions successives des coquilles de gaz produites par le disque d'accrétion du trou noir, mais cela correspondrait assez bien avec le modèle du magnétar. Cependant, la vitesse de rotation initiale de l'étoile à neutrons devrait avoir été d'au moins 1000 tours par seconde, ce qui n'est pas loin de la limite d'éclatement d'un tel astre sous l'action de sa force centrifuge.
Commentaires :
Il faut bien se rendre à l’évidence : un grand nombre de phénomènes extrêmes échappent complètement à la compréhension de l’astrophysique standard. Pour la plupart des GRB (rayons cosmiques extrêmes), ils résulteraient de l’explosion d’une étoile voire d’un magnétar à la limite de l’éclatement. Nous avons déjà dénoncé l’usage abusif des modèles de l’effondrement du trou noir ou de l’explosion qu’on applique dés qu’il s’agit d’expliquer la production de ces rayonnements. La vitesse de rotation, la présence d’un corps de faible taille, la durée du phénomène, la vitesse proche de C des particules produites , les ondes de plasma présentes, voire la production de certains éléments chimiques, toutes ces observations, quand on les ressemble, ne permettent nullement de les intégrer dans le schéma classique. Manifestement, comme dans d’autres domaines de la physique, un cadre nouveau d’interprétation serait à inventer. En matière de genèse, il importe d’être créatif.