Il vient de succomber à une grève de la faim de 85 jours et ses obsèques ont donné lieu à une trentaine d’arrestations préventives, sans doute destinées à éviter tout désordre funéraire…
Rien n’a donc vraiment changé au paradis du socialisme tropical depuis que Fidel a refilé les clefs du goulag local à son charismatique frangin.
Viva Raul !
Ici comme ailleurs, le collectivisme socialiste a produit de la misère, des pénuries en pagaille et une répression systématique et brutale de tout ce qui a le malheur de protester contre la privation des Libertés individuelles les plus élémentaires.
Le tout come d’hab au nom de l’intérêt général des masses populaires et de la révolution internationale et prolétarienne.
Viva la Revolucion !
Si l’unique journal de l’île ne reproduit que les tracts du Parti, c’est que les travailleuses et les travailleurs du cru ne s’intéressent qu’à ça.
Si personne n’a le droit de se présenter à une élection sans l’investiture du PC local, c’est évidemment pour ne pas embrouiller les électeurs avec des débats inutiles qui risqueraient, en plus, de les détourner de leurs devoirs révolutionnaires.
La vérité c’est que si les cubains survivent tant bien que mal, c’est uniquement grâce aux subsides que les millions d’exilés font parvenir à leurs proches.
Viva Fidel !
Pour avoir participé à quelques manifs devant l’ambassade et signé quelques billets publiés sur des sites stipendiés par le grand capital, nous y serions, paraît-il persona non grata.
Tant mieux, car il y a des coins de la planète où il vaut quand même mieux éviter d’aller se faire bronzer les fesses, fut-ce par inadvertance…
Viva Zapata !