Quels ont été vos premiers pas dans la bande dessinée ?
J'ai commencé à chercher à me faire éditer tardivement, il y a 7 ans seulement. Auparavant, je travaillais en free-lance. Un boulot aléatoire très concurrentiel où il faut continuellement refaire ses preuves. J'ai tenté la bande dessinée pour me fidéliser un lectorat. Chez Delcourt, j'ai présenté un projet d'heroic fantasy pas très abouti à vrai dire. Thierry Joor a semblé intéressé, mais il a préféré me faire travailler d’abord pour son magazine Pavillon Rouge sur une autre histoire, la Téléportation. Il n’a finalement retenu aucun de mes travaux. J'ai dans eu l'idée de représenter le projet d'heroic fantasy à d’autres éditeurs. J’ai par contre étoffé le scénario de la Téléportation et l’ai envoyé, mais je n'ai eu que des refus. J'ai aussi élaboré un projet de BD comique sans succès et démarré un autre plus réaliste avec Antoine Ozanam. Toujours sans suite. J'ai tout de même signé le thriller fantastique la Fondation en deux tomes pour Albin Michel sous la plume du scénariste Alain Paris. Mais le rachat du catalogue de l’éditeur a enterré le projet. J'ai encore fait un autre album également bloqué. À force de déconvenues, j'ai failli abandonner la BD. Ma famille a été marquée par cette période de "vaches maigres". Aujourd’hui, la situation se clarifie, je prends confiance en moi pour continuer à m'améliorer dans la mise en scène, la couleur, le dessin...