Né en août 1967, Philippe Hooghe, alias Philhoo vient de signer son premier album chez Glénat. Le deuxième volet du diptyque l’Alternativesuit l’itinéraire du héros dans la peau d’un officier nazi. Une épreuve pour ce dessinateur nordiste autodidacte, formé dans un studio d’illustration pendant 8 ans et passé par le parc Disneyland Paris dans le merchandising et le studio Disney Feature Animation comme assistant animateur. Après une expérience dans la publicité, il aspire à une carrière dans le neuvième art. Après Édouard Chevais-Deighton et Stéphan Agosto, je termine avec lui la rencontre avec les auteurs de cette Alternative bien accueillie par le public. Vous retrouverez l'ensemble de l'interview sur Auracan.com avec un extrait et quelques visuels inédits sur ce blog.
projets de couverture pour Fondation et pour un projet d'édition en compte d'auteur
Quels ont été vos premiers pas dans la bande dessinée ?
J'ai commencé à chercher à me faire éditer tardivement, il y a 7 ans seulement. Auparavant, je travaillais en free-lance. Un boulot aléatoire très concurrentiel où il faut continuellement refaire ses preuves. J'ai tenté la bande dessinée pour me fidéliser un lectorat. Chez Delcourt, j'ai présenté un projet d'heroic fantasy pas très abouti à vrai dire. Thierry Joor a semblé intéressé, mais il a préféré me faire travailler d’abord pour son magazine Pavillon Rouge sur une autre histoire, la Téléportation. Il n’a finalement retenu aucun de mes travaux. J'ai dans eu l'idée de représenter le projet d'heroic fantasy à d’autres éditeurs. J’ai par contre étoffé le scénario de la Téléportation et l’ai envoyé, mais je n'ai eu que des refus. J'ai aussi élaboré un projet de BD comique sans succès et démarré un autre plus réaliste avec Antoine Ozanam. Toujours sans suite. J'ai tout de même signé le thriller fantastique la Fondation en deux tomes pour Albin Michel sous la plume du scénariste Alain Paris. Mais le rachat du catalogue de l’éditeur a enterré le projet. J'ai encore fait un autre album également bloqué. À force de déconvenues, j'ai failli abandonner la BD. Ma famille a été marquée par cette période de "vaches maigres". Aujourd’hui, la situation se clarifie, je prends confiance en moi pour continuer à m'améliorer dans la mise en scène, la couleur, le dessin...
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