Bien sûr pour rien, à moins qu'une autre direction de l'effet marketing ait été donnée à l'avance.
C'est probablement ce qu'il se passe avec cette fameuse campagne "choc" anti-tabac, imaginée par l'association DNF (Défense des Non-Fumeurs).
Pour rappel, les visuels représentant des jeunes "soumis" à faire une fellation à des moins jeunes, une belle blonde vissée à leurs lèvres, la mine abattue, contraints de fumer.
Forcément, "Fumer, c'est êter l'esclave du tabac" avait soulevé un tollé, puisque la fellation y était alors représentée comme une soumission, une obligation, une servitude.
"Faut pas déconner" comme ont dit certains.
Le buzz a vécu sa vie de buzz, trois petits tours et puis s'en vont.
Et tout fraichement, DNF vient de décider de suspendre cette campagne.
Assez rare en général, que ce soit le coupable qui fasse amende honorable dans ce cas précis.
Sauf que dans la foulée, la même association en profite pour placer son clip, réalisé par Yvan Attal, le discret acteur et mari de Charlotte Gainsbourg, qui lui, n'aurait peut-être pas fonctionné sans la campagne d'affichage précédente.
Yvan Attal pour DNF et BDDP & Fils
envoyé par BDDPetFils. - L'actualité du moment en vidéo.
Mais au final, est-ce qu'il s'agit réellement de faire le buzz pour faire de la prévention?
Et si nous autres, internautes, sommes amenée de plus ne plus souvent à douter sur le but d'un buzz, n'est-ce pas parce qu'Internet nous y conduit?