Depuis plusieurs mois, le Parti socialiste avait anticipé une année 2010 difficile : augmentation du chômage, arrivée en fin de droit de près d’un million de chômeurs, fin de la désinflation… Les faits viennent malheureusement confirmer cette analyse.
La consommation de produits manufacturés s’est effondrée (-2,7% en janvier), sous le coup de la chute des achats d’automobiles (-16,7%) liée à la baisse de la prime à la casse au premier janvier 2010.
Face au risque de rechute, il est indispensable de poursuivre le soutien à la consommation sans accroître les déficits. Ce n’est malheureusement pas la voie empruntée par le gouvernement. Le Parti socialiste a demandé au gouvernement à plusieurs reprises d’amplifier le soutien à l’activité économique, à l’emploi et au pouvoir d’achat, ce qui passe d’abord par un allongement de la durée d’indemnisation du chômage.
Les réformes fiscales injustes mises en place par le Gouvernement ont non seulement creusé les déficits mais elles ont également été incapables de soutenir la consommation.
La suppression du bouclier fiscal et des niches fiscales injustes permettrait de dégager au moins 50 milliards de recettes par an.
Rien que pour 2010, ce sont 15 milliards de baisses d’impôts supplémentaires que le Président de la République a décidé : 12 milliards pour la taxe professionnelle et 3 milliards pour la baisse de la TVA dans la restauration.
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