Les spécialistes mondiaux sont formels : Pour le bien de notre planète, les habitants des pays riches vont devoir se mettre à la diète. Ainsi selon les prévisions de l’ONU, les espèces commerciales de poisson pourraient disparaître d’ici 2050.
En 2050, nous serons 9 milliards d’individus sur la terre. Autant de bouches à nourrir qui vont demander des adaptations aux quatre coins de la planète. En effet, avec le développement économique des pays émergents, viennent autant de menaces pour la biodiversité et l’agriculture : urbanisation, pollution, surpopulation et surconsommation. Ainsi dans les pays développés, on mange en moyenne 80 kgs de viande par an. En Chine, cette consommation de viande est passée en à peine 30 ans de 13 kgs à près de 60 kgs ! Or les élevages ne suivent pas. Aujourd’hui l’agriculture produit de quoi nourrir 6 milliards d’individus. Mais entre les pertes, les gaspillages et les aliments dédiés aux animaux, près de la moitié de cette production est perdue.
Mis en cause également les choix des consommateurs. « A force de surconsommer des espèces comme le thon rouge, le consommateur détraque l’écosystème » prévient Gerry Leape du Pew Environment Group, pour qui « il va falloir apprendre à redescendre dans la chaîne alimentaire, sinon il n’y a plus personne pour manger les espèces du dessous qui se mettent à proliférer ».
Un changement de comportement des consommateurs de la Terre entière est donc nécessaire, faute de quoi l’épuisement de nos ressources sera une réalité bien dure à avaler.