Suis-je totalement passé à coté de ce groupe en 2008 ou alors est-ce une nouvelle preuve de ma filiation avec un poisson rouge ?
Quoi qu’il en soit je (re)découvre Airbourne et leur 1er album Runnin’ Wild. Avant de mettre un nom sur ces jeunes australiens, les premiers accords entendu à la radio m’ont immédiatement plongé dans le bon vieux hardrock d’AC/DC façon Givin The Dog A Bone, le tout dépoussiéré par une jeune impétuosité emprunté à The Offspring sur le titre Runnin’ Wild. Et la première impression se confirme sur un album explosif qui aurait pu être signé par leurs ainés.
Tout, dans la voix, les riffs, le tempo, semble marqué au fer rouge par l’influence des frères Young. Alors, certes on passera sur l’originalité mais peut-on dire qu’AC/DC fasse dans l’originalité depuis des décennie ? Pas vraiment, leurs albums se suivent, se ressemblent mais cartonne pourtant toujours bien.
Partant de ce constat et avec tout le talent qu’il faut pour assurer la comparaison, Airbourne reprend la recette et les thématiques classiques des papy du rock : femmes, alcool, vitesses et excès en tout genre comme le souligne parfaitement Too Much, Too Young, Too Fast, véritable hymne d’une nouvelle jeunesse rock’n'roll.
Alors histoire de vous mettre en jambe avant la sortie de leur nouvel album No Guts, No Glory le 7 mars prochain, montez le son et écoutez un peu ça !