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L'argent dette "trou noir" de l'économie

Publié le 24 février 2010 par Galuel
Suite à l'article de SebMusset, qui rappelle la métaphore spatio-temporelle que j'ose de temps de temps, il m'a semblé important de démontrer en quoi cette métaphore, est bien plus, une véritable équivalence quant à la nature profondément et systémiquement instable de la monnaie actuelle, et celle d'un espace-temps inflationniste à trou noir central.
Etape 1 : le système financier se consolide, et sur la base de ses "fonds propres" émet de la dette à intérêts qui vient "irriguer l'économie" par un "effet de levier". Etape qui peut s'étaler sur 10 ou 20 ans sans problème.
Etape 2 : le système financier "se paye" par l'intérêt de la dette ainsi émise (publique et privée). Les intérêts, et éventuellement le nominal des dettes, alimentent le "trou" ainsi constitué. Sauf que la dette émise n'a aucune raison de "revenir" à la demande, puisque ayant dûment payé ceci ou cela, elle se trouve en très grande partie thésaurisée, ou se retrouve circulante au sein de micro-systèmes autonomes qui s'en servent à juste titre de moyen d'échange. Cette étape peut elle aussi durer de 10 à 20 ans...
Etape 3 : du fait de l'impossibilité de retour de la dette émise avec les intérêts, le système financier, sur la base des faillites ainsi provoquées, se retrouve avec un bilan totalement instable, et en situation de faillite lui même (il est quand même censé équilibrer son bilan). Il s'effondre sur lui même. Alors une émission massive de nouvelle dette "en vue de se refaire", pour irriguer de nouveau une économie qui s'éloigne (inflation de la richesse réelle), mais qui manque cruellement de monnaie (apparence de crise dû à la rareté artificielle de la monnaie créée centralement). On se retrouve alors en fin de cycle, et un nouveau cycle peut redémarrer, 1) 2) puis 3), sauf que l'espace économique considéré est bien plus grand et plus riche que lors du cycle précédent.

Ce processus est en tout point comparable à l'effondrement d'un trou noir central. En effet il n'y a aucune différence à constater que l'espace est inflationniste, ou que l'observateur se trouve au sein d'un effondrement spatio-temporel local. Tout est relatif.

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