La tempête de grêle a éclairci mon esprit.
En chute de neige pour refroidir mes ennemis,
Elle s'est transformée. Désormais la vue est blanche,
Comme la colère qui dévale en avalanche.
De loin, on voit mieux les lâchetés des uns, et
Les perversions des autres. Perçant l'opacité,
Je devine les ombres qui glissent sous l'opalin,
Je perçoit les murmures, je vois les noirs desseins.
On réchauffe les lames, on stimule les esprits,
Au loin tonne l'orage, un farfadet ricane :
Voyant une mule, il s'excite, remue sa canne.
Une flèche claque, la neige crisse, l'immonde gnome refroidit.
Un éclair tout bascule, la bataille fait rage,
Les démons sont vaincus et défile dans leur cage.